Ordinateurs de vote, 10 ans après...

Communiqué de presse

Ordinateurs de vote, 10 ans après

En novembre 2003, trois modèles d’ordinateurs de vote ont reçu l’agrément du ministère français de l’intérieur pour remplacer le vote papier dans les communes qui en feraient le choix. Celui du fabricant hollandais Nedap a rapidement équipé la totalité des 64 bureaux de vote mulhousiens. Seuls Mulhouse et Riedisheim, dans toute l’Alsace, ont ainsi franchi le pas de la dématérialisation du vote. L’objectif annoncé était de réaliser des économies, en supprimant la phase de dépouillement, remplacée par l’éjection d’un ticket de résultat.

Dix ans plus tard, il est raisonnable d’en faire le bilan, sur la place publique. En effet, 25% des communes françaises qui avaient opté pour le vote électronique avant 2007 ont déjà fait marche arrière, en raison notamment de la défiance des citoyens et de l’opacité du fonctionnement de ces ordinateurs. C’est aussi le cas de la Wallonie, de l’Irlande, ou encore de la Hollande qui s’était équipée à 90%, mais où un audit des services secrets a démontré leur "manque total de fiabilité".

Le Cercle Républicain 68 est résolu à mettre cette question au cœur du débat d’ici les élections municipales de mars 2014. Ses membres lancent donc un appel aux citoyens, concernés directement ou non par les "machines à voter", qui souhaitent porter témoignage, faire des propositions et contribuer d’une façon ou d’une autre à ce débat majeur.

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